mercredi 7 juillet 2010

LES VIES MAJUSCULES, Hôtel de La Gare


LES VIES MAJUSCULES

Hôtel de La Gare

aucun quotidien n'est banal

avec : Fambis ANDÉLÉ, Claudine CONSIDERE, Rose-Marie TAILLARD,

Mise en scène : Claude BONIN

Dramaturgie : Léa LERUCH

Semaine 2 - 20h
du mercredi 7 au dimanche 11 juillet 2010

Une création Le Château de Fable, en coréalisation avec Gare au Théâtre

"Les mots qu'elle prononce sont ses mots, surgis dans nos premières rencontres et puis repris dans un travail commun. Sur scène, c'est elle, c'est lui saisissant cette opportunité de dire un désir, de faire arrêt sur un moment fort d'un parcours, de livrer un mouvement de la pensée. Notre art ici doit être celui du retrait pour favoriser une exposition maximale.
Elle, lui, eux, cinq au final sont ceux-là que l'on appelle "les gens". Ils sont auteurs, acteurs de leur propos.
Notre travail, les faire entendre, là où d'ordinaire il y a silence.
La fiction : une chambre de l'hôtel de la Gare Vitry-sur-Seine : la N°8. Dans cette chambre, 5 personnages, ils ne se connaissent pas, chacun se croit seul. Précipité dans un même espace qu'ils ont habité en des temps différents ; ils déambulent, se croisent et se frôlent comme leurs récits. S'entendent-ils ?"




Claudine Considère - économe au Collège Jean Lurçat de Villejuif : "Quand j'étais petite, j'étais très ronde, mon père aussi, je tapotais sur son ventre en lui disant "Mon pauvre papa !" il tapotait sur le mien en me répondant "Ma pauvre Claudine !"









Rose- Marie Taillard - Comédienne - "Milieu agricole, restauration, la belle maison mais à l'intérieur c'est l'horreur, je ne savais pas ce que c'était une émotion…"











Madiha Abada - administratrice au jardin des plantes - "Ils sont là, au bas de l'immeuble, ils fument, ils attendent, ces points rouges minuscules qui vont et viennent dans la nuit, ils sont venus pour moi, ils sont venus m'arrêter… j'ai peur…"









Fambis Andélé - Commercial consommable automobile, responsable associatif - " J'arrive à l'aéroport au Mali en 98 : que des noirs, ça fait bizarre : que des noirs, quand je voyais un blanc, je me sentais rassuré, je me voyais comme un blanc…"







Une nouvelle version des Vies Majuscules aura lieu à la mi-novembre à Gare au Théâtre / Vitry/Seine dans le cadre des Festivals des réels.
Nous cherchons des gens de Vitry ou proches qui ont envie de faire partie de cette nouvelle mouture, n'hésitez pas à nous contacter :

Tél : Tél : 06 63 13 31 27

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